Après quelques huîtres normandes de là où on débarque, une formation GoPro express, nous voilà nantis de nos 23 Kg prêts à embarquer dans un bel oiseau blanc qui n’est pas passé loin de s’appeler triple sec.
Après 4 cachets de mélatonine pris en 2 fois selon la posologie du Docteur Charles , 6 films entrecoupés de quelques sommes, un gros entracte comportant au moins 45 minutes de chicane façon Disneyland avec des vrais figurants américains obèses en uniforme mais sans l’attraction au bout du circuit à part l’ouverture des sacs scellés des achats duty free de ROISSY, (la boisson anisée a échappée de justesse aux foudres du maton de service pour un peu il voulait le goûter).
29 avril: Le jour du seigneur
Bref à l’issue de 22 heures de voyage, nous sommes accueillis à Papeete juste avant l’aube par nos deux équipiers ( Jean Luc le popa'a et Michel chef pêcheur qui nous a précédé de peu) avec comme il se doit le traditionnel Collier de fleurs et 15 degrés au moins de plus qu’à Paris.
Jean-Luc nous accueille dans son faré, niché au sein du quartier de l’aviation civile au-dessus de l’aéroport. Au passage, un aperçu magnifique aux premières lueurs de l’aube, le déclin de la lune entre nuages et sommets de Moorea, la collection de cartes postales commence.
Qui a dit que nous étions là pour nous reposer ... le tour rapide du propriétaire, une douche express, un café, et une tenue plus adaptée au climat et en route pour le marché couvert de Papeete. 7h30 c’est déjà presque la fin. Il va falloir nous faire au rythme tropical, lever avec le coq et couché avec les poules, qui parle de bisexualité?
Vivres frais faits pour la cambuse.
Retour au Fare de Jean-Luc notre popa’a, pour préparer l’embarquement, coq et poules sauvages squattent les jardins en toute impunité.....nous ne les embarquerons pas, les cages à poules n’ont plus cours sur nos Tupperware flottants, même sur la réplique de l’Hermione, les cages à poule derrière le poste de barre sur la dunette abritent désormais les canots de sauvetage.
Initiation à l’Hinano, autrement dit notre Houblon quotidien, le conditionnement en caisse de bouteilles en verre à la forme guerrière d’un projectile de combat, l’obus n’aura pas non plus sa place à bord, à défaut de poules nous embarquerons des canettes. Pour midi, bec de cane cru en entrée et pavé en plat le t(h)on alimentaire est donné. Pardon mais mes débuts dans l’écriture inclusive sont laborieux.
13h45 Meeting avec Patrick et son épouse qui nous livre au port de plaisance notre mobile home au sens premier du terme, le Léopard 42.
Le félin n’est pas tacheté, son agilité est toute relative, mais ne boudons pas notre plaisir le confort et l’espace sont au au rendez-vous.
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