mercredi 23 mai 2018

Lagoon’s Eleven


Vendredi
Nous mouillons dans le nord-ouest de la pointe  sud du Motu Taurere.

Le plus beau mouillage de Bora Bora dit-on , en annexe nous rejoignons la pointe sud du motu. La palette changeante  des turquoises accapare  le regard .

 Les bénitiers se ramassent à la pelle. À 8 mètres sous l’eau,  la troupe des raies fait le ballet, pendant qu’au fond des petits poissons bleutés font un sit-in...c’est vraiment un site d’exception.























Pourtant Bora Bora souffle le chaud et le froid, d’un côté  son lagon d’exception  et ses bouts de motus encore protégés  qui font rêver et  de l’autre des zones surchargées en paillotes mais aussi plusieurs hôtels abandonnés qui se délitent au fil du temps...Le Club Med abandonné jouxte le SOFITEL.

 L’île de Bora Bora est la troisième destination touristique après Tahiti et Moorea de la Polynésie française. Elle est surtout celle qui accueille la fine fleur du tourisme international (comme destination Honey Moon) dans des palaces multipliant les pontons de fare sur l’eau. Sur l’île principale les hôtels ont fermé les uns après les autres quand d’autres n’ont d’ailleurs jamais ouverts (à l’exemple du Hyatt). C’est ainsi qu’ont disparu des hôtels légendaires tel le Bora Bora (fermé en 2010 après 40 ans de service rendu) et le Club Med (en 2007). Mais même sur les îlots, où se sont installés les plus hauts de gamme (le Sofitel, le St-Regis, le Four Seasons…) l’un d’eux le Lagoon resort est clos depuis 2010. On est paradoxalement à Bora Bora sur l’île qui a le plus bénéficié de la défiscalisation pour assurer la montée en qualité de son parc hôtelier, et ce sans prise en compte de l’existant. Au final, la grande île est à elle seule une suite d’abandons, en particulier vers l’emblématique pointe Matira où il ne reste que deux hôtels et quelques bungalows loués aux résidents. Seules six pensions de famille restent ouvertes, encore travaillent-elles plus avec la clientèle des employés en long séjour qu’avec celle du tourisme affinitaire.


Ce qui retient l’attention de tout observateur un peu attentif, ce serait que, même si la végétation reprend ses droits rapidement en milieu tropical humide, les délaissés touristiques ôtent des espaces considérables de toute fréquentation publique, restreignent en particulier l’accès à la mer avec des conséquences sociales qui dépassent largement la question de la simple fréquentation touristique.


Mais tout n'est pas perdu! 




Il est temps de commencer à se rapprocher de Papeete......retour à Vaitape pour joindre l’utile à l’agréable,  plein d’eau pendant l’Happy Hour.....il n’y a pas que les cuves à eau qui font le plein, avant d’appareiller pour le sud est.









Accompagné du Wind Spirit, nous faisons route vers Huahine, conquis nous ne résistons pas à redoubler notamment dans la perspective du repas tahitien du dimanche midi chez TARA

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